Il n’est pas question de faire un bilan de la politique étrangère de la nouvelle administration, dont l’installation n’est même pas encore achevée. L’évaluation est possible, mais il est risqué d’en tirer des leçons : la première année de Trump, 2017, aurait pu laisser croire que « les adultes veilleraient » sur la politique étrangère ; Obama avait quant à lui reçu le prix Nobel de la Paix fin 2009, quelques mois après son discours du Caire – deux aspects emblématiques de la politique étrangère de ses premiers mois, beaucoup moins des huit années qui ont suivi.