STÉPHANE GAUDIN 3 FÉVRIER 2021
La ministre des Armées Florence Parly présidait le 1er février, sur la base aérienne 123 d’Orléans-Bricy, (qui abrite plusieurs unités des forces spéciales Air) un comité exécutif consacré aux questions de contre-terrorisme auquel participaient le Chef d’état-major des Armées (CEMA) François Lecointre ainsi que le Directeur général de la sécurité extérieure (DGSE) Bernard Emié.
« Dans la prochaine décennie, le phénomène djihadiste continuera de poser un défi sécuritaire global. De nature tant religieuse ou idéologique que sociale, politique ou économique, les facteurs structurels qui favorisent la montée de groupes djihadistes sur les théâtres sont multiples et n’ont pas disparu ». (Extrait de l’actualisation de la Revue stratégique).
La couverture médiatique omniprésente de la crise sanitaire a éclipsé les actions menées par nos militaires au Levant et dans la bande sahélo-saharienne, appuyées par les différents acteurs du renseignement (DGSE, DRM, DRSD).
Les ennemis islamistes n’ont pas changé. Al-Qaïda ou Daesh ; leurs actions terroristes se perpétuent, que cela soit sur le sol français (Villejuif, Conflans, Nice), en Afrique où opèrent 5 100 soldats Français de la force Barkhane et près de 2 500 Européens) et au Levant (avec le récent attentat kamikaze de Bagdad qui a fait 32 de morts et 110 blessés le 21 janvier dernier).