Le Véhicule blindé léger [VBL] est incontournable pour mener des missions de reconnaissance et de renseignement. C’est d’ailleurs de l’une d’entre-elles que le sergent-chef Yvonne Huynh et le brigadier-chef Loïc Risser, du 2e Régiment de Hussards [RH] ont perdu la vie lors d’une attaque à l’engin explosif improvisé [IED] dans la région de Menaka [Mali], le 2 janvier.
L’automne dernier, le chef d’état-major des armées [CEMA], le général François Lecointre, avait précisé que plus de 20% du parc de VBL était « déployé en opération ou prépositionné au sein de nos forces de présence ou de souveraineté. » Et qu’au Sahel, ces véhicules représentaient 30% des engins blindés engagés.
Les VBL sont des « engins de reconnaissance incontournables en opération, aujourd’hui insuffisamment protégés », avait expliqué le CEMA, lors d’une audition parlementaire. « Un programme de régénération partiel de 800 de ces engins vise à maintenir cette capacité en attendant que leurs successeurs ne soient définis », avait-il ajouté.