D’octobre 2012 à décembre 2014, les militaires français ont dirigé l’aéroport international Kaboul. Un numéro d’équilibriste au sein d’une coalition conduite par l’Otan, en collaboration avec une administration civile afghane, pour faire vivre un aéroport, véritable poumon d’un pays sur le fil du rasoir.
Kaboul International Airport, alias KAIA : aéroport de la capitale afghane, mais aussi l’un des trois APOD (Aera Port of Debarkation, point d’entrée sur un théâtre) de l’Otan dans le pays, aux côtés de Bagram et Kandahar. Une pièce essentielle donc dans le jeu des occidentaux en Afghanistan. Porte d’entrée pour assurer la logistique des opérations au jour le jour, mais aussi porte de sortie pour les contingents et les équipements quittant le pays, ou même issue de secours en cas de départ précipité…