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vendredi, 11 octobre, 2024

Quelle guerre contre l’islam ?

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AORC
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Association des Officiers de la Région de Compiègne

La guerre est déclarée contre le terrorisme et contre l’islam radical qui le porte.

Le gouvernement l’a affirmé et a pris des mesures fortes afin de protéger la population. La liberté d’expression a été réaffirmée haut et clair et ce point ne  peut être remis en cause, que cela ne plaise ou  déplaise à certains, cette valeur cardinale gagnée au cours des siècles est un bien inaliénable de notre Nation et nous n’avons aucune raison de nous excuser de ce que nous sommes.

A cet égard les insinuations laissant entendre que cette liberté puisse être atténuée dans certains domaines, le religieux en particulier sont tout à fait déplacées et ne font pas honneur à ceux qui les portent.

Cela étant dit, contre qui devrions nous nous défendre ? Il faut être clair, il s’agit de l’islam radical qui conformément à ce qui a toujours été son action  dans l’histoire est une religion conquérante et son mode d’action est la violence par le fer et le feu. Il agit en France de façon rampante et il utilise toutes les failles de notre état de droit avec la complicité, bien souvent, d’élus de terrain pour s’introduire dans tous les secteurs d’activité. Tout est dit sur le sujet, il n’y a pas une journée qui ne voit paraitre un ouvrage dénonçant cette pénétration : services publics, éducation, vie associative, sport, vie publique, commerce, alimentation…Tout est dit, tout est su et bien souvent affirmé par les islamistes eux mêmes. 

Les sondages eux-mêmes sont clairs : plus de 20 % des jeunes musulmans sont pour l’application de la charia, et on oppose à ce sondage une autre étude plus lénifiante, à savoir que 60 % des musulmans français mettraient les lois de la République au-dessus de leurs convictions religieuses ; mais ce sondage est catastrophique, il veut dire en fin de compte qu’il y a 40 % des musulmans pratiquants qui sont le l’avis contraire.

Tout est en place, alors que faire ? Il me semble qu’il convient de poser avec clarté les bonnes questions et arrêter de se cacher derrière les mots ceux « d’amalgame » de « stigmatisation » et autres contorsions sémantiques. A cet égard il est bien entendu qu’il n’est pas question d’entrer en guerre contre des individus qui entendent à juste  titre vivre paisiblement leur religion, c’est aussi un droit inaliénable, et je comprends très bien que pour ce faire on leur donne les moyens de pratiquer dans des conditions décentes, qu’il y ait des lieux de culte  ainsi qu’un clergé reconnu  d’origine nationale et non importé de l’étranger, le tout se faisant dans le cadre de nos lois laïques ainsi que dans celui de nos valeurs.

Se pose ainsi la question, la mère des interrogations : l’islam en général, et à fortiori radical, est-il à même de devenir compatible avec nos institutions ?

La réponse à cette question appartient aux musulmans eux-mêmes et à eux seuls ; y a-t-il parmi eux des hommes et des femmes de bonne volonté qui seront capables de faire bloc et de procéder à un aggiornamento, à une évolution de leurs dogmes comme dans l’histoire nombre de religions l’ont fait ? Y-a-t-il des hommes et des femmes clairs voyants, de bonne volonté et de courage qui seront à même de secouer le joug de l’obscurantisme qui ne peut conduire qu’au malheur ? C’est Saint Augustin qui dit qu’il faut toujours se méfier de celui qui ne lit qu’un seul livre.

Il ne sert à rien lors de chaque évènement dramatique de se tenir la main et de montrer de la compassion, de parler d’amour et de paix ; toutes ces manifestations de solidarité aussi importantes et certainement sincères ne résolvent rien.  La Question reste  posée et entière : est-on capables de vivre ensemble dans le cadre de nos institutions ?  De même il ne sert à rien, même s’il faut peut-être  passer par cet exercice, d’expliquer sur les chaines de télévision musulmanes, la position de notre pays : c’est un dialogue de sourds duquel rien ne peut  émerger chacun restant avec ses convictions. Comment expliquer et faire comprendre notre position à des opinions fanatisées qui ne veulent et ne peuvent rien entendre ? Je n’en veux pour preuve qu’à l’issue de l’interview de notre Président de violentes  émeutes anti françaises ont  éclaté  au Bengladesh pays, ironie du sort, qui est celui qui nous envoie le plus de demandeurs d’asile !

Bien entendu, la prise de conscience de la majorité musulmane modérée, si elle  devait se faire, ne se réaliserait pas rapidement, mais quelques signes avant-coureurs  permettraient de faire porter tout le poids de la lutte contre l’extrémisme et peut-être d’éclaircir un horizon qui aujourd’hui parait bien sombre.

A défaut que se passera-t-il ? On va continuer à se battre sur nos principes, sur nos valeurs, car il n’y a aucune raison pour que nous acceptions de remettre en cause ce qui a été notre  Histoire ainsi que notre civilisation pour faire la place à ceux qui précisément veulent les détruire ; on se battra  quel qu’en soit le prix, on se battra dans nos villes, dans nos banlieues, dans nos campagnes, sur nos frontières ; à cet égard, la position de nos alliés européens est des plus attentistes, et ils ne nous soutiennent que mollement face aux attaques dont nous sommes l’objet, chacun des pays tentant d’éviter les affrontements avec leurs minorités religieuses. Dans une  telle situation la solidarité européenne aurait dû se manifester avec force au plus haut niveau, car, que nos alliés prennent garde, demain ils seront confrontés à des situations identiques car il s’agit d’une problématique qui touche la civilisation européenne. 

Je ne peux pas imaginer que nous soyons conduits à de telles extrémités. La voie est très étroite, les questions sont posées clairement, quelles personnalités, hommes et femmes, pourront avec courage, car il leur en faudra, émerger et répondre à un appel de bon sens et se placer à la tête d’une évolution qui conduirait à la paix religieuse ?

Vincent Lanata
3 Novembre 2020

 

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